• Energy Research

The Paris Agreement is a milestone in international climate policy as it establishes a global mitigation framework towards 2030 and sets the ground for a potential 1.5 °C climate stabilization. To provide useful insights for the 2018 UNFCCC Talanoa facilitative dialogue, we use eight state-of-the-art climate-energy-economy models to assess the effectiveness of the Intended Nationally Determined Contributions (INDCs) in meeting high probability 1.5 and 2 °C stabilization goals. We estimate that the implementation of conditional INDCs in 2030 leaves an emissions gap from least cost 2 °C and 1.5 °C pathways for year 2030 equal to 15.6 (9.0-20.3) and 24.6 (18.5-29.0) GtCO2eq respectively. The immediate transition to a more efficient and low-carbon energy system is key to achieving the Paris goals. The decarbonization of the power supply sector delivers half of total CO2 emission reductions in all scenarios, primarily through high penetration of renewables and energy efficiency improvements. In combination with an increased electrification of final energy demand, low-carbon power supply is the main short-term abatement option. We find that the global macroeconomic cost of mitigation efforts does not reduce the 2020-2030 annual GDP growth rates in any model more than 0.1 percentage points in the INDC or 0.3 and 0.5 in the 2 °C and 1.5 °C scenarios respectively even without accounting for potential co-benefits and avoided climate damages. Accordingly, the median GDP reductions across all models in 2030 are 0.4%, 1.2% and 3.3% of reference GDP for each respective scenario. Costs go up with increasing mitigation efforts but a fragmented action, as implied by the INDCs, results in higher costs per unit of abated emissions. On a regional level, the cost distribution is different across scenarios while fossil fuel exporters see the highest GDP reductions in all INDC, 2 °C and 1.5 °C scenarios.

The Paris Agreement is a milestone in international climate policy as it establishes a global mitigation framework towards 2030 and sets the ground for a potential 1.5 °C climate stabilization. To provide useful insights for the 2018 UNFCCC Talanoa facilitative dialogue, we use eight state-of-the-art climate-energy-economy models to assess the effectiveness of the Intended Nationally Determined Contributions (INDCs) in meeting high probability 1.5 and 2 °C stabilization goals. We estimate that the implementation of conditional INDCs in 2030 leaves an emissions gap from least cost 2 °C and 1.5 °C pathways for year 2030 equal to 15.6 (9.0-20.3) and 24.6 (18.5-29.0) GtCO2eq respectively. The immediate transition to a more efficient and low-carbon energy system is key to achieving the Paris goals. The decarbonization of the power supply sector delivers half of total CO2 emission reductions in all scenarios, primarily through high penetration of renewables and energy efficiency improvements. In combination with an increased electrification of final energy demand, low-carbon power supply is the main short-term abatement option. We find that the global macroeconomic cost of mitigation efforts does not reduce the 2020-2030 annual GDP growth rates in any model more than 0.1 percentage points in the INDC or 0.3 and 0.5 in the 2 °C and 1.5 °C scenarios respectively even without accounting for potential co-benefits and avoided climate damages. Accordingly, the median GDP reductions across all models in 2030 are 0.4%, 1.2% and 3.3% of reference GDP for each respective scenario. Costs go up with increasing mitigation efforts but a fragmented action, as implied by the INDCs, results in higher costs per unit of abated emissions. On a regional level, the cost distribution is different across scenarios while fossil fuel exporters see the highest GDP reductions in all INDC, 2 °C and 1.5 °C scenarios.

Mes travaux s’intéressent à la question du changement climatique, défi majeur posé à nos sociétés, qui porte à une échelle et une complexité sans précédent la question des politiques publiques. Le climat est un bien public global, mais il y existe une grande hétérogénéité des coûts et des bénéfices. De plus, c’est une question qui implique le très long-terme, et de nombreuses irréversibilités et incertitudes. Les causes du changement climatique, ainsi que les solutions face aux défis qu’il pose, impliquent l’ensemble des aspects de nos modes de vie, concernent tous les secteurs économiques, et nécessitent de penser les interactions entre des systèmes complexes socio-économiques, techniques et naturels.J’aborde cette question du changement climatique à travers l’économie de l’environnement et des ressources (économie du changement climatique, et économie de l’énergie puisque l’énergie représente une grande partie des émissions de gaz à effet de serre), ainsi que des travaux multidisciplinaires en lien avec modélisation du climat et du cycle du carbone, ou mobilisant les mathématiques appliquées, la recherche opérationnelle, ou les sciences de l’environnement. Mes travaux sont publiés pour une partie dans des journaux d’économie, pour une autre dans des revues interdisciplinaires telles que Climatic Change, Global Environmental Change, Climate Policy ou Nature Communications. Il me semble en effet que ce lien avec d’autres disciplines est nécessaire pour répondre à des questions à teneur économique in fine mais pour lesquelles la compréhension de mécanismes physiques est clé pour poser correctement la question et représenter de façon pertinente les mécanismes, ou pour construire et tirer parti de résultats de modèles reposant sur de nombreuses équations et paramètres car représentant des systèmes complexes.La plupart de mes travaux sont de nature appliquée, et s’appuient sur des modèles numériques. Les modèles sont pris comme une heuristique, un cadre à penser, pour tenter d’analyser les interactions dans un système complexe, de dégager une vision globale et systémique, et de faire ressortir des résultats quantifiés robustes ou les déterminants principaux des incertitudes, dans une démarche prospective.Le bilan qui suit présente mes travaux qui se rattachent à deux grandes questions transversales (et à leur intersection) : celle de l’irréversibilité et des inerties, et celle des incertitudes. Ainsi, le bilan n’est pas exhaustif et exclut un certain nombre de travaux, sur des sujets connexes, tels que la précarité énergétique par exemple.

Mes travaux s’intéressent à la question du changement climatique, défi majeur posé à nos sociétés, qui porte à une échelle et une complexité sans précédent la question des politiques publiques. Le climat est un bien public global, mais il y existe une grande hétérogénéité des coûts et des bénéfices. De plus, c’est une question qui implique le très long-terme, et de nombreuses irréversibilités et incertitudes. Les causes du changement climatique, ainsi que les solutions face aux défis qu’il pose, impliquent l’ensemble des aspects de nos modes de vie, concernent tous les secteurs économiques, et nécessitent de penser les interactions entre des systèmes complexes socio-économiques, techniques et naturels.J’aborde cette question du changement climatique à travers l’économie de l’environnement et des ressources (économie du changement climatique, et économie de l’énergie puisque l’énergie représente une grande partie des émissions de gaz à effet de serre), ainsi que des travaux multidisciplinaires en lien avec modélisation du climat et du cycle du carbone, ou mobilisant les mathématiques appliquées, la recherche opérationnelle, ou les sciences de l’environnement. Mes travaux sont publiés pour une partie dans des journaux d’économie, pour une autre dans des revues interdisciplinaires telles que Climatic Change, Global Environmental Change, Climate Policy ou Nature Communications. Il me semble en effet que ce lien avec d’autres disciplines est nécessaire pour répondre à des questions à teneur économique in fine mais pour lesquelles la compréhension de mécanismes physiques est clé pour poser correctement la question et représenter de façon pertinente les mécanismes, ou pour construire et tirer parti de résultats de modèles reposant sur de nombreuses équations et paramètres car représentant des systèmes complexes.La plupart de mes travaux sont de nature appliquée, et s’appuient sur des modèles numériques. Les modèles sont pris comme une heuristique, un cadre à penser, pour tenter d’analyser les interactions dans un système complexe, de dégager une vision globale et systémique, et de faire ressortir des résultats quantifiés robustes ou les déterminants principaux des incertitudes, dans une démarche prospective.Le bilan qui suit présente mes travaux qui se rattachent à deux grandes questions transversales (et à leur intersection) : celle de l’irréversibilité et des inerties, et celle des incertitudes. Ainsi, le bilan n’est pas exhaustif et exclut un certain nombre de travaux, sur des sujets connexes, tels que la précarité énergétique par exemple.

As they are gaining new users, climate change mitigation scenarios are playing an increasing role in transitions to Net Zero. One promising practice is the analysis of scenario ensembles. Here we argue that this practice has the potential to bring new and more robust insights compared to the use of single scenarios. Yet, several significant challenges have to be addressed. We identify key methodological challenges, and existing methods and applications that have been or can be used to address them within a three-step approach: (i) pre-processing the ensemble, (ii) either selecting a few scenarios or analyzing the full ensemble, and (iii) providing users with efficient access to the information.