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Description du sujet. Au Nord-Togo, particulièrement en milieu rural, les populations utilisent des biens d’espèces ligneuses et des services écosystémiques pour satisfaire des besoins multiples. Dans un environnement marqué par une déforestation accrue, se développe une pression anthropique croissante avec une incidence sur la vulnérabilité et la valorisation de ces ressources. Objectifs. Cette étude sur la diversité et les usages des ligneux permet d’apprécier la richesse floristique des terroirs et d’évaluer, à partir de quatre paramètres, la vulnérabilité des espèces répertoriées et connues des populations en zone de savane sèche. Méthode. L’approche méthodologique est basée sur des enquêtes ethnobotaniques et socio-économiques menées auprès de 14 groupes ethniques par interview individuel et au sein de « focus groups ». Les analyses ont porté sur des calculs de fréquences et d’indices de valeurs d’usage et d’importance des espèces répertoriées. Résultats. Au total, 149 espèces ligneuses utiles ont été identifiées et réparties en 45 familles. Neuf principaux usages reconnus sont relevés : alimentaire (69 espèces), médicinal (91 espèces), bois-énergie (57 espèces), fourrager (57 espèces), artisanal (37 espèces), soins hygiéniques (36 espèces), bois de service (40 espèces), rituel ou magico-spirituel (35 espèces) et cosmétique (26 espèces). Ces usages portent essentiellement sur les feuilles, racines, fruits, graines, fleurs, bois et écorces. Sur l’ensemble des espèces répertoriées, 42 (28 %) présentent un risque élevé de vulnérabilité, celle-ci étant évaluée sur base de quatre paramètres : la fréquence de citation, le nombre d’usages différents, l’organe collecté et le mode de collecte. Conclusions. L’étude montre que l’utilisation des espèces ligneuses varie selon le milieu géographique et la valeur d’importance des espèces explique la vulnérabilité de celles-ci dans la savane sèche.

Climate change, adaptation and sustainable development are inextricably linked. These issues haunt the developing world Parties to the multilateral environmental agreements, who are trying hard to implement policies and plans within their national jurisdictions. These policies are required to be linked with overall economic growth and development objectives. With limited technical workforce and financial capacity, the developing world is facing a grave challenge of attaining inclusive growth and sustainable development, besides developing resilience to climate change. A parallel stream of activities for these three objectives is not the solution for poor countries. Some countries are already on the path of establishing linkages among climate change, development and sustainability activities. However, while grappling with these issues, most are still stuck at different levels of governance. Sustainable Development Goals (SDGs) and Nationally Determined Contributions (NDCs) under the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) have timelines until 2030. At least 60% of the NDCs, mostly those of the developing countries, contain an adaptation component which is closely linked to sustainable development. Convergence of NDC and SDG goals at the national level will assist in financing NDCs through SDG funds for achieving both mitigation and adaptation goals. The paper discusses barriers to good governance around these issues and opportunities available to link them at the national level. This includes improvement of knowledge base, and mainstreaming finance for both, adaptation and sustainable development, besides serving national needs. The trick is to include adaptation and sustainability into the developmental planning. Journal d’Economie, de Management, d’Environnement et de Droit, Vol 3, No 1 (2020)