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COP27 climate change conference: Urgent action needed for Africa and the world
doi: 10.60692/xgnpb-wpk74
Les pays riches doivent renforcer leur soutien à l'Afrique et aux pays vulnérables pour faire face aux impacts passés, présents et futurs du changement climatique. Le rapport 2022 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) brosse un tableau sombre de l'avenir de la vie sur terre, caractérisé par l'effondrement des écosystèmes, l'extinction des espèces et les risques climatiques tels que les vagues de chaleur et les inondations1. Ceux-ci sont tous liés à des problèmes de santé physique et mentale, avec des conséquences directes et indirectes de l'augmentation de la morbidité et de la mortalité. Pour éviter ces effets catastrophiques sur la santé dans toutes les régions du monde, il existe un large consensus - comme 231 revues de santé l'ont soutenu ensemble en 2021 - selon lequel la hausse de la température mondiale doit être limitée à moins de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Alors que l'Accord de Paris de 2015 définit un cadre d'action mondial qui intègre la fourniture de financements climatiques aux pays en développement, ce soutien ne s'est pas encore concrétisé.2 La COP27 est la cinquième Conférence des Parties (COP) à être organisée en Afrique depuis sa création en 1995. Avant cette réunion, nous, en tant que rédacteurs en chef de revues de santé de tout le continent, appelons à une action urgente pour nous assurer que c'est la COP qui assure enfin la justice climatique pour l'Afrique et les pays vulnérables. C'est essentiel non seulement pour la santé de ces pays, mais aussi pour la santé du monde entier. La crise climatique a eu un impact sur les déterminants environnementaux et sociaux de la santé en Afrique, entraînant des effets dévastateurs sur la santé.3 Les impacts sur la santé peuvent résulter directement de chocs environnementaux et indirectement par le biais d'effets à médiation sociale.4 Les risques liés au changement climatique en Afrique comprennent les inondations, la sécheresse, les vagues de chaleur, la réduction de la production alimentaire et la réduction de la productivité du travail.5 Les sécheresses en Afrique subsaharienne ont triplé entre 1970–79 et 2010-2019.6 En 2018, des cyclones dévastateurs ont touché 2,2 millions de personnes au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe.6 En Afrique occidentale et centrale, de graves inondations ont entraîné dans la mortalité et la migration forcée suite à la perte d'abris, de terres cultivées et de bétail.7 Les changements dans l'écologie vectorielle provoqués par les inondations et les dommages causés à l'hygiène de l'environnement ont entraîné une augmentation des maladies en Afrique subsaharienne, avec des augmentations du paludisme, de la dengue, de la fièvre de Lassa, de la fièvre de la vallée du Rift, de la maladie de Lyme, du virus Ebola, du virus du Nil occidental et d'autres infections.8, 9 L'élévation du niveau de la mer réduit la qualité de l'eau, entraînant des maladies d'origine hydrique, y compris les maladies diarrhéiques, l'une des principales causes de mortalité en Afrique.8 Les conditions météorologiques extrêmes endommagent l'eau et l'approvisionnement alimentaire, augmentant l'insécurité alimentaire et la malnutrition, qui causent 1,7 million de décès par an en Afrique.10 Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, la malnutrition a augmenté de près de 50% depuis 2012, en raison du rôle central que joue l'agriculture dans les économies africaines.11 Les chocs environnementaux et leurs répercussions causent également de graves dommages à la santé mentale.12 Au total, on estime que la crise climatique a détruit un cinquième du produit intérieur brut (PIB) des pays les plus vulnérables aux chocs climatiques.13 Les dommages causés à l'Afrique devraient être une préoccupation suprême pour toutes les nations. C'est en partie pour des raisons morales. Il est hautement injuste que les nations les plus touchées aient le moins contribué aux émissions cumulées mondiales, qui sont à l'origine de la crise climatique et de ses effets de plus en plus graves. L'Amérique du Nord et l'Europe ont contribué à 62 % des émissions de dioxyde de carbone depuis la révolution industrielle, alors que l'Afrique n'a contribué qu'à 3 %.14 Pourtant, ce n'est pas seulement pour des raisons morales que toutes les nations devraient se préoccuper de l'Afrique. Les impacts aigus et chroniques de la crise climatique créent des problèmes tels que la pauvreté, les maladies infectieuses, les migrations forcées et les conflits qui se propagent à travers des systèmes mondialisés.6, 15 Ces répercussions affectent toutes les nations. La COVID-19 a servi de signal d'alarme à ces dynamiques mondiales et ce n'est pas un hasard si les professionnels de la santé ont été actifs dans l'identification et la réponse aux conséquences des risques systémiques croissants pour la santé. Mais les leçons de la pandémie de COVID-19 ne doivent pas se limiter au risque de pandémie.16, 17 Au lieu de cela, il est impératif que la souffrance des nations de première ligne, y compris celles d'Afrique, soit au cœur de la COP27 : dans un monde interconnecté, laisser les pays à la merci des chocs environnementaux crée une instabilité qui a de graves conséquences pour toutes les nations. L'objectif principal des sommets sur le climat reste de réduire rapidement les émissions afin que les hausses de température mondiale soient maintenues en dessous de 1,5 °C. Cela limitera les dommages. Mais, pour l'Afrique et d'autres régions vulnérables, ce préjudice est déjà grave. Atteindre l'objectif promis de fournir 100 milliards de dollars de financement climatique par an est désormais essentiel à l'échelle mondiale si nous voulons prévenir les risques systémiques de laisser les sociétés en crise. Cela peut être fait en veillant à ce que ces ressources se concentrent sur l'augmentation de la résilience aux impacts existants et futurs inévitables de la crise climatique, ainsi que sur le soutien aux pays vulnérables pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre : une parité d'estime entre l'adaptation et l'atténuation. Ces ressources devraient provenir de subventions et non de prêts, et être mises à l'échelle de toute urgence avant la période d'examen actuelle de 2025. Ils doivent mettre la résilience du système de santé au premier plan, car les crises aggravantes causées par la crise climatique se manifestent souvent par des problèmes de santé aigus. Le financement de l'adaptation sera plus rentable que de compter sur les secours en cas de catastrophe. Des progrès ont été réalisés en matière d'adaptation en Afrique et dans le monde, y compris des systèmes d'alerte précoce et des infrastructures pour se défendre contre les extrêmes. Mais les pays de première ligne ne sont pas indemnisés pour les impacts d'une crise qu'ils n'ont pas causée. Ce n'est pas seulement injuste, mais cela entraîne également la spirale de la déstabilisation mondiale, car les nations versent de l'argent pour répondre aux catastrophes, mais ne peuvent plus se permettre de payer pour une plus grande résilience ou de réduire le problème à la racine grâce à des réductions d'émissions. Un mécanisme de financement pour les pertes et dommages doit maintenant être mis en place, fournissant des ressources supplémentaires au-delà de celles allouées à l'atténuation et à l'adaptation. Cela doit aller au-delà des échecs de la COP26 où la suggestion d'une telle facilité a été déclassée en « dialogue ».18 La crise climatique est le produit de l'inaction mondiale et coûte très cher non seulement aux pays africains touchés de manière disproportionnée, mais au monde entier. L'Afrique est unie avec d'autres régions de première ligne pour exhorter les nations riches à enfin intensifier, ne serait-ce que pour la simple raison que les crises en Afrique se propageront et engloutiront tôt ou tard tous les coins du globe, et qu'il sera peut-être trop tard pour y répondre efficacement. Si jusqu'à présent ils n'ont pas réussi à être persuadés par des arguments moraux, alors j'espère que leur intérêt personnel prévaudra maintenant. Ce commentaire est publié simultanément dans plusieurs revues. Pour la liste complète des revues, voir : https://www.bmj.com/content/full-list-authors-and-signatories-climate-emergency-editorial-october-2022 Dans un souci de transparence, les auteurs souhaitent déclarer les rôles et relations suivants : James Kigera est membre d'office, président et secrétaire de la Kenya Orthopedic Association ; Paul Yonga a été payé pour parler ou participer à des événements par Novartis, bioMerieux et Pfizer ; Chris Zielinski est consultant rémunéré pour la UK Health Alliance on Climate Change ; Joy Muhia est membre non rémunéré du conseil d'administration du Groupe de travail international pour le renforcement des systèmes de santé ; David Ofori-Adjei a une relation avec GLICO Healthcare Ltd. Les auteurs ne déclarent aucun autre conflit d'intérêts au-delà de ceux inhérents aux rôles éditoriaux énumérés ci-dessus.
Las naciones ricas deben intensificar el apoyo a África y a los países vulnerables para abordar los impactos pasados, presentes y futuros del cambio climático. El informe de 2022 del Grupo Intergubernamental de Expertos sobre el Cambio Climático (IPCC) pinta un panorama oscuro del futuro de la vida en la tierra, caracterizado por el colapso de los ecosistemas, la extinción de especies y los peligros climáticos como las olas de calor y las inundaciones.1 Todos ellos están relacionados con problemas de salud física y mental, con consecuencias directas e indirectas del aumento de la morbilidad y la mortalidad. Para evitar estos efectos catastróficos en la salud en todas las regiones del mundo, existe un amplio acuerdo, como 231 revistas de salud argumentaron juntas en 2021, de que el aumento de la temperatura global debe limitarse a menos de 1,5 ° C en comparación con los niveles preindustriales. Si bien el Acuerdo de París de 2015 describe un marco de acción global que incorpora la provisión de financiamiento climático a los países en desarrollo, este apoyo aún no se ha materializado.2 La COP27 es la quinta Conferencia de las Partes (COP) que se organizará en África desde su inicio en 1995. Antes de esta reunión, nosotros, como editores de revistas de salud de todo el continente, pedimos medidas urgentes para garantizar que sea la COP la que finalmente brinde justicia climática para África y los países vulnerables. Esto es esencial no solo para la salud de esos países, sino para la salud de todo el mundo. La crisis climática ha tenido un impacto en los determinantes ambientales y sociales de la salud en toda África, lo que ha provocado efectos devastadores en la salud.3 Los impactos en la salud pueden ser el resultado directo de las crisis ambientales e indirectamente a través de los efectos mediados por la sociedad.4 Los riesgos relacionados con el cambio climático en África incluyen inundaciones, sequías, olas de calor, reducción de la producción de alimentos y reducción de la productividad laboral.5 Las sequías en África subsahariana se han triplicado entre 1970–79 y 2010-2019.6 En 2018, los ciclones devastadores afectaron a 2,2 millones de personas en Malawi, Mozambique y Zimbabwe.6 En África occidental y central, se produjeron graves inundaciones en la mortalidad y la migración forzada por la pérdida de refugio, tierras cultivadas y ganado.7 Los cambios en la ecología vectorial provocados por las inundaciones y el daño a la higiene ambiental han llevado a un aumento de las enfermedades en África subsahariana, con aumentos de la malaria, el dengue, la fiebre de Lassa, la fiebre del Valle del Rift, la enfermedad de Lyme, el virus del Ébola, el virus del Nilo Occidental y otras infecciones.8, 9 El aumento del nivel del mar reduce la calidad del agua, lo que lleva a enfermedades transmitidas por el agua, incluidas las enfermedades diarreicas, una de las principales causas de mortalidad en África.8 El clima extremo daña el agua y el suministro de alimentos, aumentando la inseguridad alimentaria y la malnutrición, que causa 1,7 millones de muertes al año en África.10 Según la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura, la malnutrición ha aumentado en casi un 50% desde 2012, debido al papel central que desempeña la agricultura en las economías africanas.11 Las perturbaciones ambientales y sus efectos secundarios también causan graves daños a la salud mental.12 En total, se estima que la crisis climática ha destruido una quinta parte del producto interno bruto (PIB) de los países más vulnerables a las perturbaciones climáticas.13 El daño a África debería ser de suma importancia para todas las naciones. Esto se debe en parte a razones morales. Es muy injusto que las naciones más afectadas hayan contribuido menos a las emisiones acumuladas globales, que están impulsando la crisis climática y sus efectos cada vez más graves. América del Norte y Europa han contribuido con el 62% de las emisiones de dióxido de carbono desde la Revolución Industrial, mientras que África ha contribuido solo con el 3%.14 Sin embargo, no es solo por razones morales que todas las naciones deberían preocuparse por África. Los impactos agudos y crónicos de la crisis climática crean problemas como la pobreza, las enfermedades infecciosas, la migración forzada y los conflictos que se propagan a través de los sistemas globalizados.6, 15 Estos impactos en cadena afectan a todas las naciones. El COVID-19 sirvió como una llamada de atención a estas dinámicas globales y no es coincidencia que los profesionales de la salud hayan estado activos en la identificación y respuesta a las consecuencias de los crecientes riesgos sistémicos para la salud. Pero las lecciones de la pandemia de COVID-19 no deberían limitarse al riesgo de pandemia.16, 17 En cambio, es imperativo que el sufrimiento de las naciones de primera línea, incluidas las de África, sea la consideración central en la COP27: en un mundo interconectado, dejar a los países a merced de las crisis ambientales crea inestabilidad que tiene graves consecuencias para todas las naciones. El objetivo principal de las cumbres climáticas sigue siendo reducir rápidamente las emisiones para que el aumento de la temperatura global se mantenga por debajo de 1,5 °C. Esto limitará el daño. Pero, para África y otras regiones vulnerables, este daño ya es grave. Alcanzar el objetivo prometido de proporcionar 100.000 millones de dólares de financiación climática al año es ahora crítico a nivel mundial si queremos prevenir los riesgos sistémicos de dejar a las sociedades en crisis. Esto se puede hacer asegurando que estos recursos se centren en aumentar la resiliencia a los impactos actuales e inevitables futuros de la crisis climática, así como en apoyar a las naciones vulnerables para que reduzcan sus emisiones de gases de efecto invernadero: una paridad de estima entre la adaptación y la mitigación. Estos recursos deben provenir de subvenciones, no de préstamos, y ampliarse urgentemente antes del actual período de revisión de 2025. Deben poner la resiliencia del sistema de salud a la vanguardia, ya que las crisis agravadas causadas por la crisis climática a menudo se manifiestan en problemas de salud agudos. Financiar la adaptación será más rentable que depender del socorro en casos de desastre. Se han logrado algunos avances en la adaptación en África y en todo el mundo, incluidos los sistemas de alerta temprana y la infraestructura para defenderse de los extremos. Pero las naciones de primera línea no son compensadas por los impactos de una crisis que no causaron. Esto no solo es injusto, sino que también impulsa la espiral de desestabilización global, ya que las naciones invierten dinero en responder a los desastres, pero ya no pueden permitirse pagar por una mayor resiliencia o reducir el problema de raíz a través de la reducción de emisiones. Ahora se debe introducir un mecanismo de financiación para pérdidas y daños, que proporcione recursos adicionales a los otorgados para la mitigación y la adaptación. Esto debe ir más allá de los fracasos de la COP26, donde la sugerencia de tal mecanismo se redujo a "un diálogo".18 La crisis climática es producto de la inacción global y tiene un gran costo no solo para los países africanos afectados de manera desproporcionada, sino para todo el mundo. África se une a otras regiones de primera línea para instar a las naciones ricas a que finalmente den un paso adelante, aunque solo sea por la razón de que las crisis en África se extenderán más temprano que tarde y engullirán todos los rincones del mundo, momento en el que puede ser demasiado tarde para responder de manera efectiva. Si hasta ahora no han sido persuadidos por argumentos morales, entonces es de esperar que su propio interés prevalezca ahora. Este comentario se publica simultáneamente en varias revistas. Para obtener la lista completa de revistas, consulte: https://www.bmj.com/content/full-list-authors-and-signatories-climate-emergency-editorial-october-2022 En aras de la transparencia, los autores desean declarar los siguientes roles y relaciones: James Kigera es el Ex-Officio, Presidente y Secretario de la Asociación Ortopédica de Kenia; Paul Yonga ha sido pagado para hablar o participar en eventos de Novartis, bioMerieux y Pfizer; Chris Zielinski es un consultor remunerado de la Alianza de Salud del Reino Unido sobre el Cambio Climático; Joy Muhia es un miembro de la junta no remunerado del Grupo de Trabajo Internacional para el fortalecimiento de los sistemas de salud; David Ofori-Adjei tiene una relación con GLICO Healthcare Ltd. Los autores declaran que no hay más conflictos de intereses más allá de los inherentes a los roles editoriales enumerados anteriormente.
Wealthy nations must step up support for Africa and vulnerable countries in addressing past, present and future impacts of climate change. The 2022 report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) paints a dark picture of the future of life on earth, characterised by ecosystem collapse, species extinction, and climate hazards such as heatwaves and floods.1 These are all linked to physical and mental health problems, with direct and indirect consequences of increased morbidity and mortality. To avoid these catastrophic health effects across all regions of the globe, there is broad agreement—as 231 health journals argued together in 2021—that the rise in global temperature must be limited to less than 1.5°C compared with pre-industrial levels. While the Paris Agreement of 2015 outlines a global action framework that incorporates providing climate finance to developing countries, this support has yet to materialise.2 COP27 is the fifth Conference of the Parties (COP) to be organised in Africa since its inception in 1995. Ahead of this meeting, we—as health journal editors from across the continent—call for urgent action to ensure it is the COP that finally delivers climate justice for Africa and vulnerable countries. This is essential not just for the health of those countries, but for the health of the whole world. The climate crisis has had an impact on the environmental and social determinants of health across Africa, leading to devastating health effects.3 Impacts on health can result directly from environmental shocks and indirectly through socially mediated effects.4 Climate change-related risks in Africa include flooding, drought, heatwaves, reduced food production, and reduced labour productivity.5 Droughts in sub-Saharan Africa have tripled between 1970–79 and 2010–2019.6 In 2018, devastating cyclones impacted 2.2 million people in Malawi, Mozambique and Zimbabwe.6 In west and central Africa, severe flooding resulted in mortality and forced migration from loss of shelter, cultivated land, and livestock.7 Changes in vector ecology brought about by floods and damage to environmental hygiene have led to increases in diseases across sub-Saharan Africa, with rises in malaria, dengue fever, Lassa fever, Rift Valley fever, Lyme disease, Ebola virus, West Nile virus and other infections.8, 9 Rising sea levels reduce water quality, leading to water-borne diseases, including diarrhoeal diseases, a leading cause of mortality in Africa.8 Extreme weather damages water and food supply, increasing food insecurity and malnutrition, which causes 1.7 million deaths annually in Africa.10 According to the Food and Agriculture Organisation of the United Nations, malnutrition has increased by almost 50% since 2012, owing to the central role agriculture plays in African economies.11 Environmental shocks and their knock-on effects also cause severe harm to mental health.12 In all, it is estimated that the climate crisis has destroyed a fifth of the gross domestic product (GDP) of the countries most vulnerable to climate shocks.13 The damage to Africa should be of supreme concern to all nations. This is partly for moral reasons. It is highly unjust that the most impacted nations have contributed the least to global cumulative emissions, which are driving the climate crisis and its increasingly severe effects. North America and Europe have contributed 62% of carbon dioxide emissions since the Industrial Revolution, whereas Africa has contributed only 3%.14 Yet it is not just for moral reasons that all nations should be concerned for Africa. The acute and chronic impacts of the climate crisis create problems like poverty, infectious disease, forced migration, and conflict that spread through globalised systems.6, 15 These knock-on impacts affect all nations. COVID-19 served as a wake-up call to these global dynamics and it is no coincidence that health professionals have been active in identifying and responding to the consequences of growing systemic risks to health. But the lessons of the COVID-19 pandemic should not be limited to pandemic risk.16, 17 Instead, it is imperative that the suffering of frontline nations, including those in Africa, be the core consideration at COP27: in an interconnected world, leaving countries to the mercy of environmental shocks creates instability that has severe consequences for all nations. The primary focus of climate summits remains to rapidly reduce emissions so that global temperature rises are kept to below 1.5°C. This will limit the harm. But, for Africa and other vulnerable regions, this harm is already severe. Achieving the promised target of providing $100 bn of climate finance a year is now globally critical if we are to forestall the systemic risks of leaving societies in crisis. This can be done by ensuring these resources focus on increasing resilience to the existing and inevitable future impacts of the climate crisis, as well as on supporting vulnerable nations to reduce their greenhouse gas emissions: a parity of esteem between adaptation and mitigation. These resources should come through grants not loans, and be urgently scaled up before the current review period of 2025. They must put health system resilience at the forefront, as the compounding crises caused by the climate crisis often manifest in acute health problems. Financing adaptation will be more cost-effective than relying on disaster relief. Some progress has been made on adaptation in Africa and around the world, including early warning systems and infrastructure to defend against extremes. But frontline nations are not compensated for impacts from a crisis they did not cause. This is not only unfair, but also drives the spiral of global destabilisation, as nations pour money into responding to disasters, but can no longer afford to pay for greater resilience or to reduce the root problem through emissions reductions. A financing facility for loss and damage must now be introduced, providing additional resources beyond those given for mitigation and adaptation. This must go beyond the failures of COP26 where the suggestion of such a facility was downgraded to "a dialogue".18 The climate crisis is a product of global inaction, and comes at great cost not only to disproportionately impacted African countries, but to the whole world. Africa is united with other frontline regions in urging wealthy nations to finally step up, if for no other reason than that the crises in Africa will sooner rather than later spread and engulf all corners of the globe, by which time it may be too late to effectively respond. If so far they have failed to be persuaded by moral arguments, then hopefully their self-interest will now prevail. This Comment is being published simultaneously in multiple journals. For the full list of journals see: https://www.bmj.com/content/full-list-authors-and-signatories-climate-emergency-editorial-october-2022 In the interest of transparency the authors wish to declare the following roles and relationships: James Kigera is the Ex-Officio, President and Secretary of the Kenya Orthopedic Association; Paul Yonga been paid to speak or participate at events by Novartis, bioMerieux and Pfizer; Chris Zielinski is a paid consultant for the UK Health Alliance on Climate Change; Joy Muhia is an unpaid board member of the International Working Group for Health systems strengthening; David Ofori-Adjei has a relationship with GLICO Healthcare Ltd. The authors declare no further conflicts of interest beyond those inherent in the editorial roles listed above.
يجب على الدول الغنية زيادة دعمها لأفريقيا والبلدان الضعيفة في معالجة آثار تغير المناخ في الماضي والحاضر والمستقبل. يرسم تقرير الهيئة الحكومية الدولية المعنية بتغير المناخ لعام 2022 صورة قاتمة لمستقبل الحياة على الأرض، والتي تتميز بانهيار النظام البيئي، وانقراض الأنواع، والمخاطر المناخية مثل موجات الحر والفيضانات. ترتبط جميعها بمشاكل الصحة البدنية والعقلية، مع عواقب مباشرة وغير مباشرة لزيادة الاعتلال والوفيات. لتجنب هذه الآثار الصحية الكارثية في جميع مناطق العالم، هناك اتفاق واسع - كما جادلت 231 مجلة صحية معًا في عام 2021 - على أن ارتفاع درجة الحرارة العالمية يجب أن يقتصر على أقل من 1.5 درجة مئوية مقارنة بمستويات ما قبل الصناعة. في حين أن اتفاق باريس لعام 2015 يحدد إطار عمل عالمي يتضمن توفير التمويل المناخي للبلدان النامية، فإن هذا الدعم لم يتحقق بعد. 2 COP27 هو المؤتمر الخامس للأطراف (COP) الذي يتم تنظيمه في إفريقيا منذ إنشائه في عام 1995. قبل هذا الاجتماع، ندعو - بصفتنا محرري المجلات الصحية من جميع أنحاء القارة - إلى اتخاذ إجراءات عاجلة لضمان أن مؤتمر الأطراف هو الذي يحقق أخيرًا العدالة المناخية لأفريقيا والبلدان الضعيفة. وهذا أمر ضروري ليس فقط لصحة تلك البلدان، ولكن لصحة العالم بأسره. كان لأزمة المناخ تأثير على المحددات البيئية والاجتماعية للصحة في جميع أنحاء أفريقيا، مما أدى إلى آثار صحية مدمرة .3 يمكن أن تنتج الآثار على الصحة بشكل مباشر عن الصدمات البيئية وبشكل غير مباشر من خلال الآثار التي تتم بوساطة اجتماعية .4 تشمل المخاطر المتعلقة بتغير المناخ في أفريقيا الفيضانات والجفاف وموجات الحر وانخفاض إنتاج الغذاء وانخفاض إنتاجية العمل .5 تضاعف الجفاف في أفريقيا جنوب الصحراء ثلاث مرات بين 1970-1979 و 2010-2019.6 في عام 2018، أثرت الأعاصير المدمرة على 2.2 مليون شخص في ملاوي وموزامبيق وزيمبابوي .6 في غرب ووسط أفريقيا، أدت الفيضانات الشديدة إلى في الوفيات والهجرة القسرية من فقدان المأوى والأراضي المزروعة والماشية .7 أدت التغيرات في بيئة ناقلات الأمراض الناجمة عن الفيضانات والأضرار التي لحقت بالنظافة البيئية إلى زيادة في الأمراض في جميع أنحاء أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى، مع ارتفاع في الملاريا وحمى الضنك وحمى لاسا وحمى الوادي المتصدع ومرض لايم وفيروس إيبولا وفيروس غرب النيل وغيرها من الأمراض .8، 9 يؤدي ارتفاع منسوب مياه البحر إلى انخفاض جودة المياه، مما يؤدي إلى الأمراض التي تنقلها المياه، بما في ذلك أمراض الإسهال، وهو السبب الرئيسي للوفيات في أفريقيا .8 الطقس القاسي يضر بالمياه والإمدادات الغذائية، مما يزيد من انعدام الأمن الغذائي وسوء التغذية، الذي يتسبب في 1.7 مليون حالة وفاة سنويًا في إفريقيا. 10 وفقًا لمنظمة الأغذية والزراعة التابعة للأمم المتحدة، زاد سوء التغذية بنسبة 50 ٪ تقريبًا منذ عام 2012، بسبب الدور المركزي الذي تلعبه الزراعة في الاقتصادات الأفريقية. 11 كما تسبب الصدمات البيئية وآثارها التبعية ضررًا شديدًا بالصحة العقلية. 12 وإجمالًا، تشير التقديرات إلى أن أزمة المناخ قد دمرت خُمس الناتج المحلي الإجمالي للبلدان الأكثر عرضة للصدمات المناخية. 13 يجب أن تكون الأضرار التي لحقت بأفريقيا مصدر قلق كبير لجميع الدول. ويرجع ذلك جزئيًا إلى أسباب أخلاقية. من الظلم الشديد أن الدول الأكثر تضررًا ساهمت بأقل قدر في الانبعاثات التراكمية العالمية، والتي تقود أزمة المناخ وآثارها المتزايدة الشدة. ساهمت أمريكا الشمالية وأوروبا بنسبة 62 ٪ من انبعاثات ثاني أكسيد الكربون منذ الثورة الصناعية، في حين ساهمت إفريقيا بنسبة 3 ٪ فقط .14 ومع ذلك، ليس فقط لأسباب أخلاقية يجب أن تهتم جميع الدول بأفريقيا. تخلق الآثار الحادة والمزمنة لأزمة المناخ مشاكل مثل الفقر والأمراض المعدية والهجرة القسرية والصراع التي تنتشر من خلال الأنظمة المعولمة .6، 15 وتؤثر هذه الآثار غير المباشرة على جميع الدول. كان COVID -19 بمثابة دعوة للاستيقاظ لهذه الديناميكيات العالمية وليس من قبيل المصادفة أن يكون المهنيون الصحيون نشطين في تحديد عواقب المخاطر النظامية المتزايدة على الصحة والاستجابة لها. لكن الدروس المستفادة من جائحة كوفيد-19 لا ينبغي أن تقتصر على مخاطر الجائحة .16، 17 وبدلاً من ذلك، من الضروري أن تكون معاناة دول الخطوط الأمامية، بما في ذلك تلك الموجودة في أفريقيا، هي الاعتبار الأساسي في الدورة السابعة والعشرين لمؤتمر الأطراف: في عالم مترابط، يؤدي ترك البلدان تحت رحمة الصدمات البيئية إلى عدم الاستقرار الذي له عواقب وخيمة على جميع الدول. يبقى التركيز الأساسي لقمم المناخ على الحد بسرعة من الانبعاثات بحيث يتم الحفاظ على ارتفاع درجات الحرارة العالمية إلى أقل من 1.5 درجة مئوية. هذا سيحد من الضرر. ولكن بالنسبة لأفريقيا والمناطق الضعيفة الأخرى، فإن هذا الضرر شديد بالفعل. إن تحقيق الهدف الموعود المتمثل في توفير 100 مليار دولار من التمويل المناخي سنويًا أمر بالغ الأهمية الآن على مستوى العالم إذا أردنا إحباط المخاطر النظامية لترك المجتمعات في أزمة. ويمكن القيام بذلك من خلال ضمان تركيز هذه الموارد على زيادة المرونة في مواجهة الآثار المستقبلية الحالية والحتمية لأزمة المناخ، وكذلك على دعم الدول الضعيفة للحد من انبعاثات غازات الاحتباس الحراري: تكافؤ التقدير بين التكيف والتخفيف. يجب أن تأتي هذه الموارد من خلال المنح وليس القروض، ويجب زيادتها بشكل عاجل قبل فترة المراجعة الحالية لعام 2025. يجب أن يضعوا مرونة النظام الصحي في المقدمة، حيث أن الأزمات المتفاقمة الناجمة عن أزمة المناخ غالباً ما تظهر في مشاكل صحية حادة. سيكون تمويل التكيف أكثر فعالية من حيث التكلفة من الاعتماد على الإغاثة في حالات الكوارث. تم إحراز بعض التقدم في التكيف في أفريقيا وحول العالم، بما في ذلك أنظمة الإنذار المبكر والبنية التحتية للدفاع ضد التطرف. لكن دول المواجهة لا يتم تعويضها عن الآثار الناجمة عن أزمة لم تسببها. وهذا ليس غير عادل فحسب، بل إنه يدفع أيضًا إلى دوامة زعزعة الاستقرار العالمي، حيث تصب الدول الأموال في الاستجابة للكوارث، ولكنها لم تعد قادرة على تحمل تكاليف زيادة المرونة أو الحد من المشكلة الجذرية من خلال خفض الانبعاثات. يجب الآن إنشاء مرفق تمويل للخسائر والأضرار، مما يوفر موارد إضافية تتجاوز تلك المقدمة للتخفيف والتكيف. يجب أن يتجاوز هذا إخفاقات الدورة السادسة والعشرين لمؤتمر الأطراف حيث تم تخفيض اقتراح مثل هذا المرفق إلى "حوار".18 أزمة المناخ هي نتاج التقاعس العالمي، وتأتي بتكلفة كبيرة ليس فقط للبلدان الأفريقية المتأثرة بشكل غير متناسب، ولكن للعالم بأسره. تتحد إفريقيا مع مناطق المواجهة الأخرى في حث الدول الغنية على التعجيل أخيرًا، إن لم يكن لسبب آخر سوى أن الأزمات في إفريقيا ستنتشر عاجلاً وليس آجلاً وتجتاح جميع أنحاء العالم، وبحلول ذلك الوقت قد يكون قد فات الأوان للاستجابة بفعالية. إذا فشلوا حتى الآن في إقناعهم بالحجج الأخلاقية، نأمل أن تسود مصلحتهم الذاتية الآن. يتم نشر هذا التعليق في وقت واحد في مجلات متعددة. للاطلاع على القائمة الكاملة للمجلات، انظر: https://www.bmj.com/content/full-list-authors-and-signatories-climate-emergency-editorial-october-2022 حرصًا على الشفافية، يرغب المؤلفون في الإعلان عن الأدوار والعلاقات التالية: جيمس كيغيرا هو المسؤول السابق ورئيس وسكرتير جمعية جراحة العظام في كينيا ؛ تم الدفع لبول يونغا للتحدث أو المشاركة في الأحداث من قبل نوفارتيس وبيوميريو وفايزر ؛ كريس زيلينسكي هو مستشار مدفوع الأجر للتحالف الصحي في المملكة المتحدة بشأن تغير المناخ ؛ جوي موهيا هي عضو مجلس إدارة غير مدفوع الأجر في مجموعة العمل الدولية لتعزيز النظم الصحية ؛ ديفيد أوفوري أدجي لديه علاقة مع GLICO Healthcare Ltd. يعلن المؤلفون عدم وجود تضارب آخر في المصالح بخلاف تلك المتأصلة في الأدوار التحريرية المذكورة أعلاه.
- Eastern Mediterranean University Cyprus
- Mali-Folkecenter Mali
- University of Winchester United Kingdom
- University of Exeter United Kingdom
- University of Oran Algeria
Organizational Behavior and Human Resource Management, Action (physics), Health, Toxicology and Mutagenesis, Physics, Impact of Climate Change on Human Health, Social Sciences, Business, Management and Accounting, Geology, FOS: Earth and related environmental sciences, Health Effects of Air Pollution, Oceanography, Quantum mechanics, Global Burden of Disease, Influence of Corporations on Public Health Policy, Environmental Science, Physical Sciences, Medicine, Climate change
Organizational Behavior and Human Resource Management, Action (physics), Health, Toxicology and Mutagenesis, Physics, Impact of Climate Change on Human Health, Social Sciences, Business, Management and Accounting, Geology, FOS: Earth and related environmental sciences, Health Effects of Air Pollution, Oceanography, Quantum mechanics, Global Burden of Disease, Influence of Corporations on Public Health Policy, Environmental Science, Physical Sciences, Medicine, Climate change
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